95 % des Français favorables à la mise en place du 3677, le numéro national pour signaler les maltraitances envers les animaux
En créant le 3677, le Conseil National de la Protection Animale (CNPA) répond à un besoin fort qui s’est récemment exprimé de manière on ne peut plus claire lors d’une enquête. La vaste majorité des personnes interrogées s’est prononcée en faveur de la mise en place de cette ligne nationale et unique de signalement des maltraitances faites aux animaux. L’étude en question met également en avant les attentes des Français en termes de simplification des démarches de signalement et de réponse des autorités à ces abus.
95% des Français interrogés dans le cadre d’une nouvelle étude réalisée par Datapets et Woopets, pour le compte du Conseil National de la Protection Animale (CNPA), se disent favorables à la création d’un numéro de téléphone national et unique permettant de signaler les maltraitances envers les animaux.
3000 personnes, dont 2675 propriétaires d'animaux de compagnie, ont participé à cette enquête qui montre à quel point le public est sensible à ce problème et attend des mesures fortes et efficaces pour y mettre fin.
L’avènement du 3677, disponible depuis le 24 juin 2024, s’inscrit donc parfaitement dans cette logique en simplifiant et en centralisant les démarches pour l’ensemble des témoins d’abus et de violences à l’égard de nos amis à fourrure, à plumes ou encore à écailles. Grâce à cette ligne unique, les appels sont traités et triés de manière plus efficiente afin de réduire le taux de signalements abusifs et de délester les forces de l’ordre, les DDPP (Directions départementales de protection des populations) ainsi que les associations de protection animale d’un pan considérable du processus.
Un processus de signalement si long et complexe qu’il décourageait les témoins
Il ressort, par ailleurs, de cette enquête que plus de 7 Français sur 10 (72%) indiquent avoir déjà procédé à un signalement après avoir été témoins de maltraitance. Les 28% qui ne l’ont pas fait évoquent diverses raisons : manque de preuves, pénibilité de la démarche, méconnaissance de l’interlocuteur adéquat à contacter…
Dans le même ordre d’idée, 42% estiment que la procédure est trop longue et fastidieuse, tout en pointant du doigt un suivi post-signalement insuffisant ou absent. En outre, 61% des personnes interrogées admettent ne pas connaître les organisations locales qui œuvrent contre la maltraitance animale.
Sanctionner plus durement les auteurs de maltraitances
Dans leur écrasante majorité (97%), les participants à l’étude menée par Datapets et Woopets mettent en avant l’importance de la fermeté des condamnations dans la lutte contre la maltraitance animale.
Parmi les idées de mesures largement appuyées par les sondés figurent le fichage judiciaire pour les auteurs avérés de ces actes et l’interdiction à vie de détenir un animal de compagnie après une première condamnation (93%).
Par Dulin Inès
Rédactrice
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