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La fermeture d’une usine à chiots entraîne la découverte de plus de 250 Labradoodles victimes de négligence

Si en France, les fermes à chiots sont illégales, ce n’est pas le cas dans tous les pays. En revanche, ces pratiques sont de plus en plus critiquées et contrôlées, notamment en Australie où les animaux doivent être élevés dans de bonnes conditions. Lorsque l’usine à chiots de l’entreprise Tasmanian Labradoodles a été démantelée après différentes accusations, les autorités et les refuges locaux ont découvert plusieurs centaines de chiots souffrant d’une négligence sévère.

Illustration : "La fermeture d’une usine à chiots entraîne la découverte de plus de 250 Labradoodles victimes de négligence"

250 animaux en manque de soins

Sur place, des agents de la RSPCA (la Société pour la Prévention de la Cruauté envers les Animaux) sont intervenus pour récupérer les chiots enfermés dans le bâtiment. Plus de 250 animaux étaient présents : il faut dire que l’usine à chiots de Tasmanian Labradoodles était la plus grande d’Australie !

Les propriétaires, Paul et Elizabeth Bartlett, ont été accusés de maltraitance animale et de reproduction abusive de leurs animaux. Pour éviter une longue bataille juridique, un accord a été mis en place et l’établissement a été fermé.

Illustration de l'article : La fermeture d’une usine à chiots entraîne la découverte de plus de 250 Labradoodles victimes de négligence

© RSPCA Tasmania / Instagram

Ce dernier a révélé des chiots adorables mais victimes de nombreux problèmes de santé, notamment leurs poils, beaucoup trop longs et emmêlés.

« À mesure que davantage de chiens sont retirés de Tasmanian Labradoodles, nous découvrons un éventail de problèmes, y compris le pire emmêlement de poils que nous ayons vu jusqu’à présent » a déclaré la RSPCA.

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© RSPCA Tasmania / Instagram

Mobilisation générale pour une opération délicate

Cette affaire dépasse de loin le cadre des histoires de sauvetage ordinaire. En conséquence, une importante campagne de dons a été organisée pour financer les multiples frais liés à la prise en charge d’autant d’animaux.

En moyenne, les dépenses ont été estimées à 1 000 $ (environ 895 €) par Labradoodle. Cependant, certains cas sont plus graves et demandent plus d’argent, entre les contrôles vétérinaires, les vaccinations, l’assistance comportementale, la nourriture et le relogement temporaire.

Ces pauvres chiots ont été élevés dans de mauvaises conditions et n’ont pas appris à interagir correctement avec des humains. Il faut donc tout leur apprendre, mais heureusement, le tempérament doux et patient propre au Labradoodle facilite cette transition. D’ici quelques temps, de nombreux pensionnaires pourront être proposés à l’adoption.

D’après Pulse Tasmania, la RSPCA a été reconnaissante envers toute l’aide qu’elle a pu obtenir : « Un grand merci au Centre Vétérinaire du Nord-Ouest, qui a aidé ce pauvre chien aujourd'hui, mais également aux vétérinaires de tout l'État qui ont stérilisé, opéré des hernies, réalisé des radiographies, nettoyé des dents et diagnostiqué et traité des infections de l’oreille. »