Un an après avoir été enlevé, un chiot retrouve ses propriétaires à 300 kilomètres de son foyer

Une disparition soudaine

Les faits rapportés par Daily Star se déroulent à Anvers, en Belgique. Constantin Munteanu promène, Lex, le chiot de sa fille et doit faire une halte dans un magasin pour acheter des fleurs à sa femme. L’animal étant interdit dans l’enceinte de l'établissement, M. Munteanu l’attache à une rambarde située devant l’enseigne. À son retour, le toutou a disparu, volé.

Lex"y" gestolen / Facebook

Florentina Munteanu, la maîtresse de Lex, déclare aussitôt le vol auprès de la police d’Anvers. Néanmoins, cette dernière ne semble pas prendre l’affaire au sérieux selon la jeune femme de 43 ans.

Les réseaux sociaux à la rescousse

Loin de se laisser abattre, la famille décide alors de prendre les choses en main. Elle crée donc une page Facebook dédiée à la recherche de Lex. Si l’opération a donné de nombreux faux espoirs, la chance a tourné en faveur de Mme Munteanu lorsque cette dernière a reçu une photo de la part de Chantal Voet, une Française.

Sur le cliché, on peut apercevoir un sans-abri accompagné d’un petit chien blanc ressemblant beaucoup à Lex. Dans le cœur de sa maîtresse, cela ne fait aucun doute, il s’agit bien de son chiot : “J'ai tout de suite su que c'était Lex. J'ai immédiatement contacté la police française et lui ai demandé de se rendre sur place avec un lecteur de puce pour vérifier le DogID [le service d'enregistrement belge]. Le numéro de la puce correspondait”.

Des retrouvailles inespérées

C’est donc en France, à plus de 300 kilomètres de son foyer, que se trouvait le chiot. Ce dernier, n’ayant jamais oublié ses maîtres, n’a pas manqué de montrer sa joie lors des retrouvailles. “En une nanoseconde, il a sauté vers nous” se souvient avec émotion Florentina. Il lui aura fallu presque un an pour retrouver son toutou adoré.

Depuis cet évènement, la famille Munteanu, n’a de cesse de faire changer la législation belge, afin que ce genre de situation soit reconnu comme un enlèvement, et non comme un simple vol : “Un chien est un être vivant. Il ne s'agit pas d'un vol, mais d'un enlèvement” soutient la maîtresse de Lex.