Une dame dresse une liste de règles aberrantes et impose une rémunération de 50 centimes de l’heure pour garder son chien
Si la propriétaire de Junie souhaitait faire fuir son pet-sitter, elle a réussi. À cause de son exigence, elle va devoir trouver quelqu’un d’autre pour l’aider. Encore faut-il qu’une personne accepte de se plier à sa rigueur…
En choisissant de garder Junie, Claudia savait qu’elle s’occuperait d’un animal malade, car la chienne était diabétique. Ainsi, elle s’attendait à recevoir quelques conseils pour prendre soin du canidé. Mais elle n’a jamais imaginé qu’elle croulerait sous une liste de règles très strictes, voire coercitives.
L’Américaine a été mise en contact avec la maîtresse de Junie via leur amie commune Stephanie, comme l’a rapporté le Daily Mail. Elle a d’abord accepté de garder son chien, jusqu’à ce qu’elle reçoive des messages plutôt agaçants.
Dans celui-ci, l’humaine de Junie a fait comprendre à Claudia, de manière très explicite, qu’elle n’avait aucune liberté à prendre avec sa chienne. En réalité, si elle souhaitait la garder, il y avait 6 règles bien définies à respecter. Et la première a tout de suite donné le ton…
« Avant que nous allions plus loin dans la réservation, je veux être sûre que certaines choses soient bien claires »
Elle concernait la rémunération de Claudia : « Je vous paierai 108 euros pour vos services. C’est non négociable. Vous êtes là pour vous assurer que Junie soit nourrie, abreuvée et médicamentée. C’est un prix honnête ».
A priori, chacun est libre de fixer ses tarifs comme bon lui semble. Mais la suite des consignes prouve qu’il y avait un certain déséquilibre entre le salaire imposé et l’ampleur du travail à effectuer : « Tu dois être présente à 90 % du temps », exigeait la règle numéro 2. Puis : « Pour toute urgence, tu devras payer de ta propre poche. Tu es chargée de prendre soin de Junie, alors si quelque chose arrive pendant ta supervision, c’est de ta responsabilité » informait la règle numéro 3.
De quoi freiner Claudia, qui n’était pas au bout de ses surprises. Le point numéro 4 explicitait la présence de caméras de vidéosurveillance dans le logement, au cas où la femme aurait l’idée d’organiser une fête avec ses amis.
Et comme la confiance ne régnait pas, pour respecter l'instruction numéro 5, Claudia devait impérativement garder son téléphone allumé, afin de recevoir tous les appels de la mère de Junie. Ceci dans le but de ne pas la stresser pendant son séjour.
Pour finir, le dernier message indiquait que Claudia serait payée 24 h après le retour de la dame, si, et seulement si Junie ne montrait aucun signe d’anxiété.
« Je pensais donner une chance à une amie de Stephanie, mais de toute évidence, vous n’avez pas vraiment besoin de cet argent. Je ne veux pas de vos "services" »
Bien sûr, Claudia a poliment décliné l’offre. Jusqu’au bout, la propriétaire de June a fait preuve de médisance, en affirmant qu’elle ne voulait plus de l’aide de la gardienne.
Choquée, Claudia a partagé les captures d’écran sur le réseau Imgur, et la toile a été offusquée. Les internautes ont aussi critiqué le ton très autoritaire de la propriétaire de June. Cette dernière aura sûrement bien du mal à trouver preneur pour sa proposition.
Par Fanny Maurice
Rédactrice web
Depuis sa plus tendre enfance, Fanny est entourée d'animaux. Elle partage son quotidien avec un chat nommé Rosie. Actuellement formée en rédaction, elle a commencé à faire ses armes dans le domaine scientifique puis a rejoint le magazine Chien.fr pour partager sa passion des animaux au plus grand nombre.