Une femme fait garder son chien en raison de ses besoins spécifiques et découvre que la pet-sitteuse négligeait le pauvre toutou
Ellen Tift est une femme de 54 ans qui avait besoin d’une personne de confiance pour s’occuper de son chien alors qu’elle était partie en vacances. Elle a expliqué que son toutou, nommé Happy, souffrait d’anxiété de la séparation. Il a donc besoin d’une présence constante pour se sentir bien. Par conséquent, Ellen a choisi une pet-sitteuse provenant d’un site réputé pour sa fiabilité. Mais, une fois partie, son intuition l’a menée à vérifier les caméras de surveillance situées à l’entrée de sa maison, et elle n’a pas apprécié ce qu’elle a découvert.
Une femme inquiète pour son chien traumatisé
Il arrive qu’un propriétaire de chien soit exagérément prudent vis-à-vis des pet-sitters, au point de vouloir tout contrôler ou de faire preuve d’une exigence hors-normes. Du côté d’Ellen, ses craintes étaient justifiées : son animal provient d’un refuge et souffre de traumatismes, il lui faut donc quelqu’un capable de passer la journée, et même la nuit, dans sa maison, pour qu’il se sente en sécurité.
© Ellen Tift
En échange de ce service, Ellen avait aménagé la chambre d’ami pour que la pet-sitteuse soit confortablement installée, en plus de lui donner accès à son matériel de dessin, Ellen étant artiste. Tout ceci venait bien entendu en plus de la rémunération.
De son côté, la pet-sitteuse avait affirmé qu’elle venait de perdre son travail à temps plein et qu’elle était donc pleinement disponible pour s’occuper d’Happy. Les étoiles semblaient donc alignées pour que tout se déroule parfaitement, mais d’après l’instinct d’Ellen, quelque chose clochait.
Une pet-sitteuse présente moins de 30 minutes par jour
Ellen a expliqué comment elle a découvert la vérité : « J'avais un pressentiment, alors j'ai vérifié les caméras de sécurité sur mon porche pour voir si sa voiture était dans mon allée, et je me suis rendue compte qu'elle ne restait même pas chez moi. On la payait pour qu'elle dorme chez nous avec notre chien ».
D’après le Daily Mail, la pet-sitteuse arrivait à 7h30 du matin, partait peu de temps après, et revenait vers 14h30 pour promener le chien pendant 6 minutes (!), avant de disparaître à nouveau jusqu'au lendemain matin. Autant dire qu’en dehors du fait de nourrir Happy tous les jours, aucune autre condition du contrat n’était respectée.
Lorsqu’Ellen a demandé des explications, de façon calme et empathique, la pet-sitteuse a répondu en racontant des bobards. Cette dernière envoyait même des photos d’Happy prises à l’avance pour faire croire qu’elle était en compagnie du chien, alors qu’elle était clairement ailleurs.
« J'ai téléchargé les photos et j'ai regardé l'horodatage, et ça ne correspondait pas au moment où elle me les envoyait [...] Elle me baratinait » a expliqué Ellen. Une fois rentrée de ses vacances, Ellen a signalé la pet-sitteuse à la plateforme, qui a banni la gardienne négligente et s’est excusée auprès d’Ellen.
Par Théo Botsidis
Rédacteur web
Depuis tout petit, Théo adore écrire. Maintenant qu’il est rédacteur web, il partage avec plaisir ce qu’il découvre sur le monde des animaux, que ce soit des nouveautés, des guides pratiques, ou tout simplement des histoires touchantes.