Une retraitée consacre toutes ses économies à soigner son chien et lance un appel à l'aide poignant
Sauver la vie d’un être cher, cela n’a évidemment pas de prix. Néanmoins, quand les ressources sont limitées, toute aide est forcément la bienvenue. Margaret Haggerty en a bien besoin, elle qui est prête à tout pour que sa chienne Tide guérisse.
Margaret Haggerty habite Cumbernauld, à une dizaine de kilomètres au nord-est de Glasgow en Ecosse. Cette retraitée avait adopté une adorable chienne appelée Tide au refuge de la SPCA écossaise (Scottish SPCA). Auparavant, la Chesapeake Bay Retriever avait été victime de maltraitances de la part de son ancien propriétaire.
Son passé douloureux n’avait affecté en rien sa tendresse, ni sa confiance en l’humain. Margaret Haggerty peut en témoigner, elle qui reçoit tant d’amour de sa part.
Tout allait bien pour le duo jusqu’à ce que Tide tombe brusquement malade. Prise de malaises, de diarrhées et de perte d’appétit notamment, elle avait fini par s’effondrer. Elle avait été vue par un vétérinaire qui avait découvert qu’elle souffrait de la maladie d’Addison.
Egalement appelée hypocorticisme, cette pathologie est caractérisée par un affaiblissement considérable de l’organisme provoqué par un déficit en corticoïdes naturels. Un traitement existe, mais il est coûteux. Margaret Haggerty a déjà déboursé 3000 livres (plus de 3500 euros) en frais vétérinaires et ce n’est pas fini.
« Ma mère est complètement ruinée à présent, explique sa fille Victoria Brough, au Glasgow Times. Elle a dépensé toutes ses économies pour soigner et sauver Tide. Elle veut lui donner une belle vie. Elle avait été maltraitée par le gars qui l'avait auparavant, mais elle reste le chien le plus affectueux que j'ai jamais rencontré. »
Une cagnotte ouverte pour sauver Tide
Victoria Brough a décidé de lancer une cagnotte solidaire en ligne pour aider Margaret Haggerty à faire face à ces importantes dépenses. « Ma mère va essayer de payer 100 livres par mois pour les médicaments de Tide avec sa pension, poursuit-elle. C'est tout ce qu'elle a maintenant, car elle a dépensé le reste chez le vétérinaire. »
Elaine Lindsay, responsable à la SPCA écossaise, indique que l’association a « informé les nouveaux propriétaires de Tide lorsqu'ils ont contacté le centre [qu’elle ne serait] malheureusement pas en mesure de les aider avec les coûts du traitement vétérinaire pour sa maladie d'Addison. Comme nous sommes une organisation caritative aux ressources limitées, nous ne pouvons hélas pas contribuer ni couvrir les frais vétérinaires des animaux une fois qu'ils ont été adoptés. »
Une chose est sûre, Margaret Haggerty ne baissera jamais les bras. Elle continuera de se battre et de s’accrocher à l’espoir de voir sa chienne adorée recouvrer la santé.
Par Dulin Inès
Rédactrice
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