Le décès du chien

S'occuper de la dépouille du chien

Votre fidèle ami à fourrure a exhalé son dernier souffle et vous vous posez des questions sur la gestion de son corps. Si certains optent pour l’incinération, d’autres préfèrent l’inhumation dans leur jardin. Quelles sont les procédures à suivre et les règles à respecter ?

Les démarches pour faire incinérer son chien

Bien que les larmes envahissent votre visage, il est nécessaire de vous occuper rapidement de la dépouille du défunt canidé. Vous avez la possibilité de la laisser chez le vétérinaire ou de vous tourner directement vers un crématorium pour animaux.

Dans le premier cas, le praticien se chargera de déclarer le décès de votre chien auprès de l’I-CAD – l’organisme qui gère l’identification des carnivores domestiques –, de contacter un crématorium et de remplir la convention de crémation.

Ce document, obligatoire pour faire incinérer votre animal de compagnie, doit comprendre les informations suivantes : le nom de votre familier ; son numéro d’identification ; sa race ; son âge ; la date et les circonstances du décès ; le mode de crémation ; la date de l’incinération.

Dans le deuxième cas, vous devrez effectuer personnellement toutes ces démarches et fournir au crématorium un certificat de décès établi par le vétérinaire. L’agence organisera avec vous la prise en charge de votre chien, ainsi que le service funéraire.

À l’heure actuelle, il existe plusieurs types de crémation. Ainsi, vous avez le choix entre :

• La crémation collective, durant laquelle votre boule de poils est incinérée avec d’autres animaux. Par conséquent, les cendres ne vous sont pas restituées, mais transférées vers un centre d’enfouissement réglementé.
• La crémation individuelle, qui, comme son nom l’indique, permet de placer votre petit compagnon dans une cellule à part et de récupérer ses cendres à la fin du processus.

Quid du prix pour incinérer votre acolyte touffu ? Il faut compter en moyenne entre 60 et 300 € en fonction de sa taille et des prestations choisies.

Le devenir des cendres du chien

Comme nous l’avons évoqué dans la première partie de cet article, les cendres de votre chien sont automatiquement enterrées dans un endroit prévu à cet effet, si vous optez pour la crémation plurielle.

Dans le cadre d’une crémation individuelle, vous disposez de ses restes comme bon vous semble. Dès lors que vous les avez repris, vous pouvez les garder de manière permanente dans une urne ou un bijou funéraires. Certaines personnes préfèrent les disperser dans un lieu spécial. Enfin, des crématoriums pour animaux proposent de les répandre dans un jardin du souvenir.

Enterrer son chien dans le jardin

Nous avons expliqué les démarches à suivre pour faire incinérer votre petit protégé, mais l’inhumation dans un jardin demeure possible… sous certaines conditions. En effet, la loi stipule que le corps de l’animal peut être enterré dans votre écrin de verdure personnel si, et seulement si :

• Vous êtes propriétaire du terrain.
• Le poids de votre familier est inférieur à 40 kg.
• La profondeur de la fosse est d’au moins 1,20 m.
• La sépulture se situe à plus de 35 mètres des points d’eau et des habitations.
• La dépouille du défunt est recouverte de chaux.

Avant de prendre la décision d’inhumer votre ami à fourrure dans le jardin, nous vous recommandons de vous renseigner auprès de votre mairie pour connaître les modalités spécifiques à votre commune.

Information en plus et pas des moindres : des cimetières animaliers, gérés par des associations ou des sociétés privées, parsèment l’Hexagone. Vous pouvez y organiser la mise en terre de votre animal et venir vous recueillir régulièrement. Les tarifs évoluent selon l’option choisie et le département où votre compagnon à 4 pattes repose.

Faire le deuil de son chien

Perdre son chien, que l’on considérait comme un véritable membre à part entière de la famille, représente une épreuve difficile. À la suite du décès, la tristesse et un sentiment de vide s’installent confortablement dans votre cœur. Comment accomplir le travail de deuil et aller de l’avant ?

Extérioriser ses émotions

Votre ami à la truffe frétillante a déployé ses ailes et s’est envolé vers un autre monde. De retour à la maison, votre regard s’attarde sur son panier vide et quelques-uns de ses jouets préférés éparpillés sur le sol. Ne résistez pas aux larmes qui souhaitent couler naturellement.

Afin de surmonter cette épreuve, nous vous invitons à exprimer votre douleur et à pleurer si besoin. Vous avez aimé un compagnon très cher, qui vous suivez comme votre ombre : il est tout à fait normal d’être triste.

Bloquer sa peine et enfouir ses sentiments constitue l’une des pires choses à faire dans ce moment douloureux. En extériorisant ce que vous ressentez, vous aurez plus de facilité à traverser la première étape du travail de deuil.

Cette dernière est généralement marquée par le déni de la mort de l’animal, lequel cède ensuite sa place à la colère, voire à de la culpabilité. Effectivement, de nombreuses personnes endeuillées ont l’impression de ne pas avoir suffisamment tout tenté pour sauver leur boule de poils. D’autres culpabilisent, parce qu’elles ont pris la décision de l’euthanasier pour abréger ses souffrances.

Le deuil risque de durer plusieurs jours, semaines ou mois… Dans tous les cas, donnez-vous le temps nécessaire pour franchir le cap. Respectez vos émotions, acceptez vos sentiments et ne précipitez rien.

Bon à savoir : des adoptants endeuillés partagent leur expérience ainsi que leur ressenti sur des forums, où ils se sentent compris et épaulés.

Organiser des funérailles

Pour vous aider à accepter la disparition de votre amour sur pattes et accomplir votre deuil, vous pouvez célébrer sa mémoire en organisant une cérémonie funéraire. Que vous ayez choisi la crémation ou l’enterrement, faites-lui vos adieux et rendez-lui hommage. N’hésitez pas à réclamer la présence d’amis proches ou de membres de la famille, qui vous offriront un soutien considérable.

Par exemple, vous pouvez vous recueillir en silence, réciter un discours ou un poème, déposer des fleurs sur sa sépulture, voire des objets symboliques, comme sa peluche favorite. Quel que soit votre petit rituel, prenez le temps de saluer une dernière fois votre chien. Cela vous apportera un certain réconfort.

Conserver des souvenirs

Pour finir, nous vous conseillons de cultiver les souvenirs de votre acolyte touffu. Se remémorer les meilleurs moments passés ensemble contribue à digérer son absence. Ainsi, souvenez-vous de son arrivée dans votre vie, de vos promenades quotidiennes, de vos jeux préférés, ou encore de vos vacances…

Chaque événement, aussi « banal » fût-il lors de son vivant, représente un souvenir précieux et vous aide à rester positif. Même les bêtises dont il a été l’auteur peuvent vous faire sourire aujourd’hui ! En outre, vous pouvez garder des photos et des vidéos de lui, ainsi que des accessoires lui ayant appartenu, tels que ses joujoux fétiches, sa laisse, son doudou…

Au fil du temps, le chagrin s’évaporera et vous apprendrez à aller de l’avant.